Est-ce que le monde est réellement bien informé sur la situation du Tibet, province de
En occident, le 10 mars 1959 est considéré comme « le dernier acte d'une cohabitation impossible entre
Et la presse française fait preuve d'un incroyable zèle dans cette campagne de désinformation. Pour quelle finalité ? « Pour les puissances occidentales, le Tibet est le talon d'Achille de
Pour lui, parler « d'annexion » dans les relations entre
Les Tibétains, comme les autres ethnies minoritaires, bénéficient d'une discrimination positive. Par exemple, les étudiants appartenant à l'ethnie tibétaine ont des bonus pour rentrer à l'université. Tout comme les travailleurs appartenant à l'ethnie tibétaine sont prioritairement recrutés par les établissements publics par rapport à un Han. Mieux, le Tibet est la seule région de
Tout comme aucune chaîne de télévision de l'occident ne fera aucun reportage pour montrer que le développement économique du Tibet, mené sous leur égide, a permis de désenclaver le pays, notamment grâce à la construction de voies ferrées favorisant le développement du tourisme dans cette région autonome. « Depuis sa libération par
Et des experts indépendants ont récemment admis que le PIB du Tibet a doublé entre 2002 et 2007 et que sa croissance annuelle dépasserait régulièrement les 12 %. Des sources indépendantes indiquent que, depuis cinq décennies, des changements considérables ont été enregistrés au Tibet dans les domaines politique, économique et culturel.
Des intérêts politiques inavoués
Le Tibet est une région stratégique pour la sécurité de
La position du pouvoir central de Beijing est compréhensible sur la question tibétaine d'autant qu'il s'agit de sauvegarder l'unité d'un territoire vaste. Satisfaire les revendications tibétaines d'autonomie véritable, c'est prendre le risque inacceptable de contagion à d'autres provinces et d'éclatement de l'empire. Selon de nombreux spécialistes de la région, les Ouïgours du Xinjiang ou les Mongols de Gobi regardent avec intérêt l'évolution de la situation à Lhassa.
Et tout porte à croire que la pression politique et lynchage médiatique de l'occident vise que disloquer l'empire du milieu comme l'ex-Union Soviétique afin de l'affaiblir politiquement et surtout économiquement. Les dernières violentes manifestations vont dans ce sens car il a été prouvé qu'elles ont été orchestrées de l'extérieur.
Dès le 18 mars 2008, le Dalaï Lama déclarait à la de presse que les événements au Tibet échappent à son contrôle et qu'il est prêt à démissionner si les violences se poursuivaient. Et quelques jours plus tard (le 21 mars), par une étrange coïncidence du calendrier, Nancy Pelosi (présidente du Congrès américain) arrive à Dharamsala pour une visite officielle au 14e Dalaï Lama. Elle parle des évènements au Tibet comme d'un « défi pour la conscience mondiale » et exige de
Ce qui démontre que, si besoin en était, que les événements tragiques de mars 2008 n'étaient en fait que la mise en œuvre d'une des stratégies utilisées par les Etats-Unis pour fragiliser l'Empire du milieu. Il s'agissait de forcer
Après l'URSS, le Glasnost menace
Ces termes font curieusement écho au « Glasnost » qui a conduit à l'éclatement de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). La supposée « révolte » des Tibétains était en réalité préméditée et bien organisée. Et la date anniversaire de commémoration de la révolte de 1959 à Lhassa était le moment idéal pour donner le feu vert aux émeutiers. Ce jour-là, une marche, partant de l'Inde et se dirigeant vers le Tibet, a effectivement démarré. Elle devrait durer six mois, c'est-à-dire jusqu'au début des Jeux Olympiques « Pékin 2008 ».
Cette marche a été organisée par le « Mouvement pour le soulèvement du peuple tibétain » financé par les lobbies européens et américains. Le 10 mars était clairement le signal de départ des émeutes encouragées à distance par de multiples manifestations devant des ambassades chinoises dans le monde. Le même jour, trois cents lamas du monastère de Drepung ont manifesté au centre de Lhassa, de manière non-violente bien que « provocatrice » et la police les a dispersés, sans heurts.
Ce ne fut plus le cas quelques jours plus tard, le 14 mars quand plusieurs groupes de Tibétains, tous armés de la même manière et opérant de la même manière, se sont dispersés dans la capitale du Tibet, ouvrant les hostilités et semant la panique. La suite est le drame que l'on sait, avec les répressions chinoises que l'on devine.
Faut-il en vouloir à l'Empire du milieu pour cette répression d'autant que, comme le rappelle Elisabeth Martens, le Droit international stipule que « chaque pays a le droit d'utiliser la force contre des mouvements d'indépendance qui vise à la division du dit pays » ? Imaginez les réactions en France si le mouvement séparatiste corse se mettait à incendier des passants français en plein Ajaccio ! Et si les activistes basques agissaient de même en catalogne.
Le Dalaï Lama pris en otage
« Je pense qu'en partie, ces émeutes reflètent l'énorme peur que nous avons de la puissance économique que représente
Pour elle, peu de gens en Europe se rendent compte que